Tous les 15 jours, chronique culturelle. 10 minutes pour une incursion dans un roman, un regard sur un courant artistique, une échappée sur une œuvre littéraire contemporaine. Un rendez-vous vers la création et l’imaginaire.
American dirt, roman de Jeanine Cummins
Récit d'une femme et de son enfant, forcés de prendre le chemin des migrants entre le Mexique et les Etats-Unis pour échapper à un gang de narcotrafiquants.
Publié aux Etats-Unis, American dirt, a immédiatement créé une polémique accusant la romancière d’appropriation culturelle. Jeanine Cummins n'est pas Mexicaine, elle est Américaine.
extrait musical : Générique Breaking bad, Dave Porter
Cycle Deborah Levy - 3ème partie
Dernier volume du triptyque de l'« autobiographie en mouvement » de Deborah Levy : Etat des lieux.
Le fil de ce livre est la recherche rêvée d’une maison à elle, changeante au fur et à mesure du temps, et dont elle engrange les modifications dans ce qu’elle appelle son « porte-feuille de propriétés imaginaires », un lieu qui est l’envers de l’espace domestique, un espace - dit-elle - "où vivre". Totalement débarrassé des rôles auxquels sont assignées les femmes dans la société.
Extrait musical : David Bowie, Where Are We Now
Cycle Deborah Levy - 2ème partie
Le coût de la vie raconte le cheminement entre une rupture et la fin du chaos qu’elle a produit, le début d’un lent parcours pour inventer une autre vie de femme. Dans les plus importantes comme dans les plus petites choses.
Extrait msical : Joni Mitchell, All I want
Cycle Deborah Levy - 1ere partie, une autobiographie en mouvement.
Pour Deborah Levy, écrire sur sa vie n’est pas écrire une histoire, Elle ne se livre pas à l’exercice habituel de l’autobiographie.
Son écriture vagabonde correspond au fil de ses pensées sans chercher à puiser dans ses souvenirs mais dans l’instant présent. Elle restitue un dialogue intérieur, un dialogue intime, celui qu’elle se raconte. C’est en cela qu’elle nous touche.
Extrait musical : Norah Jones, To live
J.G. Ballard - Vermilion sands
Entre 1962 et 1966 J.G. Ballard écrit Le Vent de nulle part, Le Monde englouti, Sécheresse et La Forêt de cristal. Il sera considéré dès lors comme visionnaire d’un monde condamné à une lente dérive.
Parallèlement aux parutions de ces romans apocalyptiques, J.G. Ballard, écrit entre 1956 et 1970, 9 nouvelles qui sont rassemblées sous le titre : Vermilion sands. Dans l’édition augmentée parue chez Tristram, en 2013, une dixième nouvelle a été ajoutée : Dites au revoir au vent.
Vermilion sands est une station balnéaire au charme vénéneux où flotte le bizarre. Les activités les plus étranges y fleurissent, une folie feutrée y rôde et une oisiveté désenchantée peut s’y transformer en délire.
Extraits musicaux : Senor Coconut and his orchestra sweat dream - Ray Ventura, Love in the air, 1933 - Wild is the wind, David Bowie